Uber : masques, kits d'hygiène, parois de séparation, la société prépare son déconfinement

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 27 avril 2020 à 09h27
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© Uber

La société a préparé un plan de reprise d'activité en France en se concentrant sur l'hygiène et la sécurité de ses chauffeurs, livreurs et opérateurs.

Le 11 mai 2020 est censé être le jour du début du déconfinement, au moins partiel de la France, ce qui laisse à des sociétés comme Uber encore une grosse quinzaine de jours pour assurer une transition placée sous le signe de l'hygiène et de la sécurité. L'entreprise technologique, qui aura mis en place des solutions comme Uber Medic pour soutenir les personnels de santé, entend notamment distribuer plusieurs centaines de masques à ses chauffeurs Uber, à ses livreurs Uber Eats et à ses opérateurs JUMP, qui reprendront également du service.


Uber veut protéger ses chauffeurs

D'ici la levée du confinement, Uber annonce sa volonté de distribuer 595 000 masques à l'ensemble de ses collaborateurs. 350 000 masques chirurgicaux seront ainsi donnés aux chauffeurs VTC de la société. Les livreurs de l'application de livraison de repas en recevront 225 000, tandis que les opérateurs Jump se verront remettre 20 000 exemplaires. Dans le monde, la société a commandé pas moins de 10 millions de masques. Et d'autres seront progressivement distribués.

Concernant les chauffeurs plus particulièrement, ces derniers pourront installer des parois de séparation en PVC ou polycarbonate dans leurs véhicules. Uber note d'ailleurs s'engager à rembourser l'achat et l'installation des parois à hauteur de 50 euros, si elles répondent aux recommandations du gouvernement. Norauto et Usipanel sont partenaires de la société pour fournir et poser le matériel en proposant des réductions aux conducteurs.


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© Uber

Le nettoyage des véhicules et appareils, une priorité

Outre les masques et l'aide à l'installation des parois, Uber a décidé de mettre à disposition des chauffeurs de son service VTC 15 000 boîtes de 80/150 lingettes désinfectantes, qui seront disponibles dans 42 stations essence Total françaises. Ils auront aussi accès à un kit complet de nettoyage intérieur du véhicule à un « tarif préférentiel », nous indique la firme.

« Tout est fait pour que la sécurité au sein des véhicules soit maximale et que les chauffeurs exercent leur activité en toute confiance », a réagi Steve Salom, le directeur France, Suisse et Autriche de l'entreprise. Uber a également décidé de leur octroyer une « allocation de 25 euros » qui leur permettra de s'équiper en gants et/ou désinfectant et solution hydroalcoolique.

Les opérateurs du service de vélos et trottinettes JUMP, eux, auront aussi accès des bouteilles de gel hydroalcoolique et des boîtes de lingettes désinfectantes, mises à leur disposition dans les entrepôts, où le port des gants sera rendu obligatoire avec 32 000 gants distribués. La compagnie précise que les vélos et trottinettes seront tous désinfectés avant la reprise du service. Un protocole quotidien de nettoyage devrait être mis en place dans la foulée. « Les vélos et les trottinettes JUMP seront à nouveau disponibles à partir du 11 mai et permettront aux Parisiens de se déplacer facilement et rapidement tout en respectant les mesures de distanciation sociale », note le patron France et Benelux de JUMP. Reste à savoir dans quelle mesure les services et Uber et JUMP (à Paris uniquement pour les vélos et trottinettes) seront sollicités au sortir du confinement.

Source : Uber
Alexandre Boero
Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic – Sensible à la cybersécurité, aux télécoms, à l'IA, à l'économie de la Tech, aux réseaux sociaux ou encore aux services en ligne. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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Commentaires (2)
madforger

N’importe quoi cette ode à uber…

Uber medic n’est que pour les grandes métropoles et non pour la France entière et cela n’est surement pas pour venir en aide au personnel de santé (généralement transportés par taxi, du à certaines directives covid19 et des accords de la secu, et qui respectent déjà mieux les règles sanitaires que les wesh wesh de chez uber d’ailleurs) mais simplement pour remplir les poches d’uber qui était à la ramasse (uber n’ayant d’ailleurs plus grand chose à voir avec les chauffeurs vtc, ne confondons pas).

Uber medic ce n’est qu’un soutien de gouvernement français à une multi nationale à la ramasse, tout comme son aide à carrefour alors qu’il est resté ouvert durant le confinement contrairement aux petits commerçants obligés de fermer,alors qu’ils exerçaient le même métier, ou comme son soutien par voie de sanction judiciaires contre amazon alors que l’on autorise la fnac à vendre des produits non autorisés à l’être par amazon et si cela ne suffisait pas on lui accorde un credit de 500 millions d’euro garantie à 100% par l’état alors que celui ci ne garanti qu’à 90% ceux des petites structures rendant les banques plus frileuses à leur accorder un prêt.
Et pour finir je dirais : uber ça concerne qui en France ? aller en comptant large moins de 10 villes…

boss1

Cette multinationale a permis à des dizaines de milliers de personnes de trouver un emploi, de gagner de l’argent. Elle à permis aussi la concurrence. Pour en finir, rien que sur la côte d’azur ce service est accessible à plus de 100 villes et village!!!

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