Lancée en 2017, la Wonderboom a fait l’effet d’une bombe. Pas seulement par son nom ou par sa forme, mais aussi et surtout par son gabarit, sa robustesse, sa qualité de restitution et une puissance tout à fait surprenante. Autant d’atouts sur lesquels Ultimate Ears a capitalisé pour sortir la Wonderboom 2 courant 2019 et, trois ans plus tard, la Wonderboom 3. Quoi de nouveau sous le soleil ?
- Design réussi, format agréable
- Très robuste, certification IP67
- Son stéréo, équilibré, à 360°
- Autonomie en léger progrès
- Couplage stéréo, mode plein-air
- Des améliorations subtiles
- Petit manque de basses
- Toujours ce port micro-USB ?!
Ultimate Ears ne semble pas chercher à survendre sa Wonderboom 3. La campagne marketing du constructeur insiste sur quelques points, mais ne parle pas de révolution… ce qui aurait été compliqué à faire admettre de toute façon. Les principales améliorations semblent donc devoir porter sur l’autonomie, la tenue générale du son et, en particulier des basses, ainsi qu’une meilleure portée Bluetooth. Enfin, Ultimate Ears insiste sur l’utilisation de plastique recyclé. Un peu de green washing peut-être ?
Fiche technique Ultimate Ears Wonderboom 3
Type d'enceintes | 2.0 (Stéréo) |
Norme Bluetooth | 2.0 |
Autonomie | 14h |
Type d'enceintes | 2.0 (Stéréo) |
Réponse en fréquence | 80 Hz - 20 000 Hz |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Taille des haut-parleurs | 40mm |
Radiateurs passif | 2 |
Norme Bluetooth | 2.0 |
Codecs Bluetooth | SBC, AAC |
Wi-Fi | Non |
Portée | 40m |
NFC | Non |
Certification DLNA | Non |
Tuner FM | Non |
Mode Stéréo | Non |
Entrée Jack 3.5 mm | Non |
Microphone intégré | Non |
Autonomie | 14h |
Temps de charge de la batterie | 2.6h |
Câble d'alimentation | Micro USB |
Hauteur | 104mm |
Largeur | 95.3mm |
Profondeur | 95.3mm |
Poids | 420g |
Certification IP | IP67 |
Format inchangé, proche de la perfection
De manière assez amusante, Ultimate Ears a davantage modifié le conditionnement de son enceinte – l’organisation dans le petit carton – que le design de sa Wonderboom. Il est toutefois difficile de lui en tenir grief dans la mesure où la conception même de cette enceinte est une merveille. Sa forme tout en rondeurs lui offre une excellente prise en main. Très agréable à tenir, elle se glisse partout et le seul défaut que l’on pourrait lui faire est d’avoir tendance à rouler sur le sol lorsqu’elle tombe par terre. Vous avouez que l’on a connu plus gênant.
Des chutes qui ne devraient d’ailleurs pas lui faire peur si l’on se réfère à notre (longue) expérience des Wonderboom 1 et 2. Comme cette dernière, la Wonderboom 3 est certifiée IP67. Elle est donc « totalement protégée contre les poussières » et « protégée contre les effets de l’immersion temporaire jusqu’à 1 m pendant 30 min » si l’on en croit Wikipedia. Dans les faits, nous avons pu la plonger sans souci dans l’eau – jusqu’à 30 cm cependant – et nous vous encourageons à faire le test : il est très amusant d’écouter ses morceaux dans de telles conditions !
Le dessus de la Wonderboom 3 avec et sans le petit opercule de protection / d'information © Nerces
La Wonderboom 3 (104 x 95,3 mm) n’est pas aussi compacte que la Soundmicro de Bose. Elle ne rentrera pas dans la poche de votre jean, mais se glisse aisément dans celle d’un manteau ou, bien sûr, dans un sac à dos. Son poids est également très contenu (420 g) et elle dispose d’une petite dragonne élastique pour la tenir ou l’accrocher. Esthétiquement, c’est une merveille et Ultimate Ears ménage la rétine de chacun avec quatre coloris très différents disponibles au lancement : Joyous Bright (gris), Hyper Pink, Active Black et Performance Blue, notre modèle de test.
Pour le revêtement principal, Ultimate Ears utilise un plastique maillé sur le tour de l’enceinte et des plastiques soft touch sur les bases. Le premier est très agréable au toucher quand le second permet de varier les plaisirs tout en évitant les traces de doigts disgracieuses. Les bases disposent aussi de contrôles qui constituent un copier / coller du précédent modèle. Nous vous encourageons à consulter l’illustration d’Ultimate Ears pour tout savoir. Enfin, un regret, le fabricant a reconduit ce connecteur micro-USB planqué derrière son cache. En 2022, sérieusement ?
Du son, de la puissance et du souffle, mais du bon !
Un port micro-USB dont l’unique fonction est la recharge de l’enceinte. Là, rien à dire, en moins de 3 heures le « plein » est fait. Officiellement, on en prend pour 14 h d’écoute, une valeur que nous pouvons confirmer et qui accroit de 60 min le souffle de la Wonderboom 2. Aucun changement en revanche au niveau des « accessoires ». Bien qu’elle soit stéréo comme sa grande sœur, la Wonderboom 3 peut toujours être associée à une autre enceinte pour une stéréophonie double-canal au résultat agréable. Hélas, cela ne passe qu’avec une seconde Wonderboom 3.
Le capuchon vient protéger l'unique ouverture de la Wonderboom 3 : un vieux port micro-USB © Nerces
Le couplage des deux enceintes se fait le plus simplement du monde en pressant sur le bouton principal des deux, l’un après l’autre. Le second mode « spécial » s’active tout aussi facilement, en appuyant sur le petit arbre au centre, sous l’enceinte. Elle entre alors en mode « plein air » ce qui a pour effet de booster légèrement le volume sonore et donner un peu d’emphase au rendu. Sans qu’il soit question de parler d’un game changer, l’effet est réussi et apporte un peu de profondeur alors que les enceintes aussi petites ont souvent du mal en extérieur.
Transition ô combien subtile pour aborder ce qui reste un des points les plus importants pour une enceinte : le rendu audio pour lequel on doit faire avec les inévitables codec SBC et AAC. Malgré une compacité qui contraint logiquement les basses, les Wonderboom ont toujours plutôt bien porté leur nom avec une restitution plus que correcte des graves, peut-être un peu « boomy ». Les deux transducteurs actifs de 40 mm épaulés par deux radiateurs passifs de 46 x 65 mm réalisent un travail remarquable. Le son est équilibré, bien homogène et si creux il y a dans les bas médiums, c’est moins net que sur la version 2. De fait, c'est aussi un peu moins gênant.
Quatre coloris à la sortie de l'enceinte : Performance Blue, Joyous Bright, Hyper Pink et Active Black © Ultimate Ears
Nous apprécions le rendu des aigus dont la distorsion n’est perceptible qu’à fort volume et la faculté de sortir le son sur 360° est un précieux atout : posée au centre de la pièce, elle occupe bien l’espace. Il reste cependant possible de la placer dans une étagère, contre un mur, sans risquer de perte. Évoquons maintenant la dernière amélioration d’Ultimate Ears : l’augmentation de la portée Bluetooth à 40 m, 10 de plus que sur la Wonderboom 2. Que dire d'autre sinon que nous confirmons cette valeur et que, évidemment, c'est bien pratique.
Terminons par un mot sur le message écolo du fabricant. Ultimate Ears a le bon goût de ne pas trop le mettre en avant. Certes, ce qu'il réalise est malgré tout un geste, mais cela se limite à assurer que « les pièces en plastique de l'enceinte contiennent au minimum 31% de plastique recyclé qui proviennent donc de produits électroniques en fin de vie ».
Ultimate Ears Wonderboom 3 : l'avis de Clubic
Ce serait mentir de dire que l’on attendait une révolution de cette Wonderboom 3. Conscient de la force de son produit et du manque de concurrence directe, Ultimate Ears n’a guère de souci à se faire pour le succès de sa nouvelle enceinte qui n’innove finalement que très peu part rapport à la Wonderboom 2, elle-même très proche du tout premier modèle.
Chaque nouvelle version doit plutôt être vue comme une mise à jour de la précédente, avec des améliorations par petites touches pour corriger quelques défauts mentionnés ça et là. Ainsi, la Wonderboom 3 améliore légèrement l’autonomie, augmente la portée du signal Bluetooth et se veut (un peu) plus écoresponsable en utilisant davantage de matériaux recyclés. Le rendu audio est au moins aussi bon que sur la précédente version et exception faite de ce vilain connecteur micro-USB, il n'y a pas grand-chose à reprocher à cet excellent produit.
- Design réussi, format agréable
- Très robuste, certification IP67
- Son stéréo, équilibré, à 360°
- Autonomie en léger progrès
- Couplage stéréo, mode plein-air
- Des améliorations subtiles
- Petit manque de basses
- Toujours ce port micro-USB ?!
13 novembre 2024 à 11h45