Annoncé en juin, lors de la dernière conférence de presse de Steve Jobs, iCloud se présente pour mémoire comme un service qui doit permettre à l'internaute d'accéder à ses courriers, ses documents, ses agendas ou à sa liste de ses contacts, quelle que soit la machine à partir de laquelle il se connecte. Successeur annoncé et attendu de MobileMe, le service se dévoile aujourd'hui en version bêta, dont l'accès est réservé aux développeurs enregistrés auprès d'Apple. Celui-ci s'articule autour d'un portail Web, iCloud.com, ainsi que de connecteurs destinés à iOS (iPhone, iPad et iPod Touch), à Mac OS X Lion ou aux ordinateurs équipés de Windows.
Une fois l'accès développeur paramétré à partir d'un Mac ou d'un appareil iOS, l'utilisateur accède aux fonctionnalités de synchronisation, qui par défaut concernent les contacts, les calendriers et les fonctions de messagerie. Les contenus ainsi rapatriés sur les serveurs d'Apple deviennent alors accessibles au travers de la version Web d'iCloud, qui dispense des raccourcis explicites vers un client mail en ligne à l'interface héritée de Lion, un carnet d'adresses et la gestion des agendas.
iCloud propose par ailleurs de retrouver la fonction Find My Phone (géolocalisation d'un iPhone ou d'un iPad 3G), héritée de MobileMe. Enfin, un raccourci iWork laisse augurer la prise en charge prochaine des documents bureautiques qui peuvent d'ores et déjà être synchronisés.
Dans la foulée de concurrents tels que Google ou Microsoft, Apple renforce donc sa stratégie cloud avec une offre gratuite au premier abord, alors que MobileMe était jusqu'ici facturé 79 euros par an. Il faudra tout de même passer à la caisse pour s'affranchir de la limitation à 5 Go de données sauvegardées (les musiques, applications ou livres achetés sur iTunes n'étant pas comptabilisés) : trois paliers optionnels et payants proposent d'étendre cet espace, avec 10 Go supplémentaires pour 16 euros par an, 20 Go pour 32 euros et 50 Go pour 80 euros.
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