Netflix avec pub : un démarrage lent mais satisfaisant ?

Deux mois après un départ dans la semoule, l'abonnement « Essentiel avec pub » de Netflix semble finalement porter ses fruits.

La formule moins chère tarifée à 5,99 euros par mois, mais avec quatre à cinq minutes de publicités par heure de visionnage, aurait en effet enregistré une croissance dont la plateforme de streaming serait satisfaite.

Une croissance Essentielle

Lancé début novembre dernier, le nouvel abonnement à prix réduit de Netflix n'a pas vraiment été vu d'un très bon œil. Alors que les publicités sont légion et s'invitent de plus en plus dans le streaming vidéo, la méfiance à son égard était toute naturelle.

À ses débuts, la formule représentait ainsi timidement aux États-Unis 9 % du total des abonnés, soit bien en dessous des 20 % minimum requis. Une sorte de pétard mouillé qui a ainsi forcé la plateforme à rendre de l'argent aux annonceurs.

Pourtant, le service s'estime satisfait de la croissance qu'a connue l'abonnement Essentiel avec pub, ainsi que la variété des annonceurs qui ont répondu à son appel du pied. Ce que Netflix ne nous dit cependant pas, c'est les chiffres de cette croissance. Il nous faut donc croire ses représentants sur parole.

Une formule à deux vitesses

Si tout semble aller bien pour la plateforme de SVoD, les développements récents tendent à atténuer cet état de fait. Entre une forte perte d'abonnés, notamment encouragée par sa lutte contre le partage de comptes, ou encore des productions soufflant tantôt le chaud, tantôt le froid, Netflix semble en perte de vitesse.

Nous avons d'ailleurs appris tout récemment que le service avait perdu sa 1^e place sur le podium aux États-Unis, au profit d'Amazon Prime Video. Le géant américain comptait probablement sur cette nouvelle formule moins chère pour relancer la machine. En dépit de la croissance satisfaisante avancée, il semble qu'il soit encore trop tôt pour se prononcer sur le succès de la manœuvre.

D'autant que l'abonnement Essentiel avec pub s'accompagne d'un accès limité au vaste catalogue du service, en raison de problèmes de licences. La société serait en train de renégocier les accords en question, mais tient à rassurer quant au fait que « une grande majorité » du contenu est accessible via cette formule.

Source : Techcrunch