L'Amérique a sa MCity dans le Michigan, la Corée du Sud aura donc K-City.
Une maquette grandeur nature
Des bâtiments, des routes, des ronds-points, des carrefours, des parkings... Mais pas un habitant à l'horizon. Bienvenue dans ce à quoi devrait ressembler K-City, le projet pharaonique dévoilé début mai par le ministère sud-coréen des transports.K-City, symbole de l'ambition de la Corée du Sud dans le domaine de la voiture autonome. Alors que Samsung vient d'obtenir le droit de faire circuler des voitures autonomes sur route ouverte, Séoul souhaite offrir à ses constructeurs un champ d'expérimentation grandeur nature plus souple et plus accessible, ne nécessitant pas de permis spécial.
Tous les constructeurs coréens présents
K-City doit commencer à ouvrir d'ici octobre 2017, mais les travaux devraient durer jusqu'en 2018. La ville pas si fantôme s'étalera sur presque 360 000 m² (plus du double de la MCity américaine) et comprendra un réseau routier complexe permettant d'envisager les mises en situation les plus variées : sur route, rond-point, autoroute, carrefour, parking, voies de bus, etc.Le site aura des airs d'incubateur, puisque tous les grands constructeurs y seront présents : Hyundai, Kia, Samsung et tout l'écosystème de sous-traitants travaillant avec eux. L'objectif pour le gouvernement coréen est d'atteindre d'ici 2020 un niveau 3 de conduite autonome, permettant au conducteur d'abandonner le volant à la machine, tout en restant vigilant. Il faut dire que la concurrence est rude dans le secteur : début mai, Elon Musk promettait que Tesla atteindra le niveau 5, soit l'autonomie totale avant la fin de la décennie...
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