Migration vers Windows 10 : Microsoft pousse-t-il le bouchon un peu trop loin ?
24 heures après le lancement de Windows 10, Microsoft se félicitait qu'il soit installé sur 14 millions d'ordinateurs. Puis sur 75 millions après un mois. Aux dernières nouvelles, le système d'exploitation avait atteint 110 millions d'installations. Ce n'est pas rien, mais ce n'est qu'une fraction des 2 milliards d'ordinateurs en activité dans le monde.
Pour atteindre son objectif d'1 milliard d'installations d'ici 2018, Microsoft incite les utilisateurs de Windows 7 et de Windows 8.1 à migrer vers Windows 10, et devient de plus en plus insistant.
Jusqu'à présent, après l'installation automatique d'un utilitaire baptisé « Get Windows 10 » et le téléchargement de 3 à 5 Go de fichiers d'installation, il affichait occasionnellement une bulle de notification présentant l'offre de mise à niveau gratuite vers Windows 10.
Depuis une semaine, Get Windows 10 affiche au beau milieu de l'écran une grande fenêtre de nature à tromper les utilisateurs les moins avertis. À première vue, seuls deux choix s'offrent à l'utilisateur : « mettre à jour maintenant » ou « mettre à jour cette nuit ». Il n'y a pas d'option « ne plus me proposer », ni même de « plus tard ». Certes, on peut fermer la fenêtre, mais les moins informés peuvent craindre de manquer cette « offre à durée limitée ».
Affichage intempestif, phrasé, argumentaire... Tous les codes du popup d'un obscur site internet sont respectés.
Certes, la migration vers Windows 10 est gratuite pour les possesseurs de licences Windows 7 ou 8.1. Certes, le dernier système d'exploitation de Microsoft est plutôt réussi. Mais les méthodes de l'éditeur ne sont pas encourageantes. Et certains utilisateurs souhaitent conserver Windows 7 jusqu'à nouvel ordre. Ils peuvent d'ailleurs mettre fin aux sollicitations de Microsoft en installant l'utilitaire GWX Control Panel.
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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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