Au mois d'août dernier, Microsoft a été condamné par la justice américaine à payer la somme de 521 millions de dollars pour avoir violé des brevets qui permettent à Internet Explorer de pouvoir exploiter des applets et des plug-ins (voir cette news).
Microsoft a profité d'un droit de réponse pour exposer à la justice américaine ses modifications qu'il a apporté au niveau de ses logiciels pour la prise en charge du Flash, des ActiveX, des vidéos QuickTime / Real / Windows Media et des documents PDF Acrobat Reader afin que ces derniers ne "violent" plus les brevets d'Eolas.
Hélas pour le géant de Redmond, le juge en charge de l'affaire a estimé que ces changements "mineurs" n'étaient pas suffissants. La justice américaine demande donc, une nouvelle fois, à Microsoft de ne plus distribuer ou vendre des versions de ses logiciels qui continuent d'enfreindre les brevets d'Eolas et de payer les 521 millions de dollars demandés.
Microsoft dispose à présent de 30 jours pour faire appel de ce jugement, ce que la firme de Bill GATES et de Steve BALLMER va surement s'empresser de faire.