La Commission européenne cherche actuellement à prendre des mesures afin que les Processeurs Intel ne soient plus exigés dans les appels d'offres publics dans l'Europe.
Elle a notamment lancé des mises en demeure envers l'Allemagne et l'Italie. Ces deux pays disposent à présent de deux mois pour trouver des mesures afin d'éviter que le géant du processeur soit favorisé dans les appels d'offres lancés des autorités publiques. La Commission évalue actuellement la situation dans six autres pays de l'Union : France, Pays-Bas, Belgique, Suède, Autriche et Finlande.
La Commission européene espère pouvoir résoudre le problème sans qu'il soit nécessaire de poursuivre les procédures jusqu'à la Cour de justice européenne.
Elle enquête également depuis 2000 sur les pratiques d'Intel, qui imposerait "des sanctions" aux fabricants de PC qui proposeraient des produits basés sur des chips de ses concurrents.