Le succès “virtuel” de second-life fait une première victime. Philip Rosedale, le PDG fondateur de Linden Lab, la société derrière le monde 3D Second Life, a annoncé qu'il quittait la direction opérationnelle de la jeune pousse pour une simple présidence de son conseil d'administration.
Officiellement, ce départ “n'a pas été précipité” et relève du fonctionnement normal des start-up dont les fondateurs laissent souvent la main à des managers plus expérimentés.
Officieusement, Linden Lab souffrirait d'une audience en berne. Sur ses 12 millions de membres enregistrés, seuls 500 000 se connectent au monde virtuel et SL aurait du mal à fidéliser les annonceurs ou les développeurs.
Des problèmes qu'il était pourtant facile d'anticiper puisqu'ils avaient déjà été rencontrés par d'autres mondes virtuels comme le français 'Le Deuxième Monde', fermé en 1999, et qui tendent à démontrer qu'en dehors des jeux vidéo ou de la cartographie, la 3D reste un environnement encore un peu trop complexe pour la majorité des internautes...