Douglas Merrill n'est pas la première recrue formée au management Google à se lancer dans une nouvelle aventure. Sheryl Sandberg, ex-VP en charge des opérations globales du moteur de recherche et spécialiste des liens sponsorisés, a quitté l'entreprise pour occuper le poste de directrice des opérations de Facebook. D'autres dirigeants de Google ont également souhaité rejoindre la direction du réseau social co-fondé et présidé par Mark Zuckerberg, parmi eux : Benjamin Ling, Justin Rosenstein et Gideon Yu (ex-directeur financier de YouTube qui a quitté la société à la suite de son rachat par Google en 2006).
Merill, pour sa part, ne choisit pas d'intégrer une start-up 2.0 en croissance, mais une multinationale presque octogénaire. Pourquoi ? Il s'agit probablement pour Douglas Merrill de gagner du galon en plus de relever un nouveau défi. EMI, de son côté, cherche à négocier au mieux son virage dans le numérique. Rappelons-le, EMI Group compte parmi ses actifs EMI Music, une des quatre majors du disque avec Universal, Warner et Sony BMG. Avant ses concurrents, EMI a négocié la diffusion de titres de son catalogue sans dispositif de gestion des droits numériques (DRM) sur des plates-formes de téléchargements légaux et payants : iTunes, Amazon MP3, 7digital, VirginMega, FnacMusic...