En janvier dernier, un procureur spécial a ouvert une enquête sur les accusations de corruption qui pèsent sur le premier groupe sud-coréen, un groupe au fonctionnement particulièrement opaque. Son principal dirigeant a été inculpé pour avoir détourné 4500 milliards de won soit environ 3 milliards d'euros alors qu'il avait déjà été reconnu coupable dans le milieu des années 1990 de financement illicite lors de la campagne présidentielle. Dans le cadre de la même enquête, neuf autres dirigeants de Samsung sont dans l'oeil du cyclone, dont le vice-président du groupe.
Samsung annonce par ailleurs la démission de quatre autres de ses dirigeants alors que Lee Kun-Hee a déclaré que son fils n'était pas encore prêt à prendre le contrôle du groupe. En attendant, Lee Kun-Hee risque une peine comprise entre cinq ans d'emprisonnement et la perpétuité s'il est reconnu coupable. Toutefois, la plupart des analystes doutent que Lee Kun-Hee soit sévèrement puni.