Microsoft ambitionnait de scanner et rendre accessible en ligne le contenus de centaines de milliers d'ouvrages, en partenariat avec quelques-unes des plus grandes bibliothèques universitaires américaines. Dans un premier temps Microsoft avait pris le parti de ne numériser que les livres tombés dans le domaine public, histoire de ne pas se heurter aux mêmes obstacles que son rival Google, attaqué à plusieurs reprises par des éditeurs ulcérés de voir leurs oeuvres mises en ligne sans leur consentement.
Plutôt que de lui-même numériser les ouvrages, Microsoft souhaiterait maintenant que ce soient les éditeurs qui accomplissent cette tâche. Les moteurs de recherche n'auraient alors plus qu'à indexer les collections ainsi créées. « Suite à nos investissements, la technologie permettant de créer ces répertoires de dépôt est accessible à moindre coût à tous ceux qui verraient un intérêt commercial ou une mission d'ordre public à numériser des livres », invite Satya Nadella.