Découverte automatique d'un écran sans fil sur le réseau
Parallèlement, Intel présentait les premières démos de la mise en oeuvre des grands principes technologiques dévoilées en avril dernier. C'est ainsi qu'on pouvait apercevoir le rendu d'un jeu OpenGL, rendu effectué par l'écran et non par le terminal sans fil auquel il était connecté. En effet afin de réduire la bande passante nécessaire à la transmission d'informations, Intel a développé une technologie qui intercepte les primitives 3D au niveau de l'API pour les envoyer à l'écran qui se chargera ensuite d'effectuer le rendu.
Dans le même esprit, Intel présentait ses technologies de compression adaptative pour écrans sans fil, des technologies utilisant le codec H.264. Il s'agit ici d'adapter le débit de la vidéo en fonction de la bande passante disponible sur le réseau. En terme de bande passante, Intel estime qu'un ordinateur de bureau a besoin aujourd'hui d'une bande passante de 1,5 Gbps pour un affichage sans fil alors qu'un téléviseur sans fil aurait besoin de 3 Gbps de bande passante. Dans le meilleur des cas, les réseaux sans fil actuellement disponibles offrent une bande passante comprise entre 600 ou 960 Mbps avec un objectif dans le futur : atteindre les 1 Gbps. Seulement voilà, 1 Gbps ce n'est pas encore assez. C'est pourquoi Intel plaide en faveur du développement des réseaux sans fil sur la bande des 60 Ghz, des réseaux capables d'atteindre des débits bien supérieurs de l'ordre de 3 à 8 Gbps.
Compression vidéo en H.264 pour la transmission sans fil