Bientôt centenaire, mais toujours dynamique, IBM réorganise sa gamme de solutions de stockage. Big Blue lance, ce lundi, une trentaine de nouveautés ou de mises à jour. Pour ce projet, le groupe d'Armonk, New York, a investi quelque 2 milliards d'euros sur trois ans dans la R&D et dans des acquisitions de jeunes pousses spécialisées : Softek, DataMirror, FileNet, Princeton Softech, NovusCG, XIV, Diligent Technologies, etc.
Fruit de cette croissance externe, la nouvelle gamme IBM a été conçue pour aider les clients à négocier une transition : de l'archivage de données statiques à la gestion massive de flux par internet via des entrepôts dynamiques. Par ailleurs, le groupe entend « répondre aux nouvelles opportunités offertes dans le stockage, comme les applications web 2 et les médias numériques », selon les termes d'Andy Monshaw, responsable des systèmes de stockage chez IBM.
Plus largement, Big Blue estime que « l'empreinte numérique » moyenne d'un individu (volume de données liées) pourrait atteindre 16 téraoctets en 2020, contre 1 téraoctet aujourd'hui. Dans ce contexte, IBM ne veut pas se laisser distancer par d'autres poids lourds américains de l'informatique et du stockage de données, en priorité EMC et Sun, mais également HP, Dell et Oracle.
D'après IDC, le marché mondial du logiciel de stockage a dépassé les 3 milliards de dollars au second trimestre 2008, soit une progression de 14,2% sur un an.