Si l'on ne tient pas compte des dépenses exceptionnelles comme celles liées à une acquisition, le bénéfice par action est de 0,29 dollar, c'est-à-dire un peu mieux que les prévisions établies par les analystes de Reuters Estimates (0,27 dollar).
Cependant, l'analyste Andy Mielier pense que les investisseurs ne devraient pas se méprendre sur le secteur technologique dans cette période de crise : « Oracle est une société de très haute qualité, il ne faut donc pas être surpris d'observer des résultats bien meilleurs que la plupart des autres firmes technologiques ». Comme le fait remarquer Goldman Sachs, face au concurrent SAP AG sur le marché des logiciels de gestion financière, les ventes d'Oracle (PeopleSoft, Siebal) ont baissé de 12% à 331 millions de dollars.
L'un des revenus majeurs d'Oracle est le service de support et d'assistance dans l'utilisation du logiciel vendu. Le prix de ces prestations atteint en moyenne 22% du coût initial de la licence du logiciel.