Brad Smith, le directeur juridique de Microsoft, espère toujours trouver un réglement à l'amiable avec la Commission européenne qui a épinglé la société de Redmond pour abus de position dominante en Europe sur le marché des systèmes d'exploitation. Microsoft a fait appel de la décision de la commission qui a condamné la firme de Bill GATES en mars dernier, à verser 497 millions d'euros et à proposer une version de Windows sans Windows Media Player (le lecteur multimédia de Microsoft intégré).
Le tribunal de première instance de l'Union européenne doit tenir cette semaine plusieurs audiences. Microsoft prévoit notamment de demander au Tribunal de première instance de suspendre les sanctions prévues jusqu'à la clôture définitive du dossier, ce qui pourrait prendre 2 à 5 ans.
Brad Smith a toutefois ajouté :"Nous serons prêts à respecter la décision du tribunal, quelle qu'elle soit". Il a d'ailleurs précisé que Microsoft avait déjà investi plusieurs millions de dollars pour satisfaire la décision de la commission européenne. Ce qui laisse à penser que Microsoft a déjà travaillé sur une version de Windows dépourvue de Windows Media Player.
De son côté la Commission européenne va certainement annoncer, pour appuyer ses précédentes décisions, que retarder l'application des sanctions pourrait les rendre inefficaces et ce en raison de l'évolution du marché.