La justice américaine a ainsi ordonné à RealNetworks de cesser les ventes, le temps d'étudier en détail l'affaire. Real a remporté une première victoire on obtenant le déplacement du procès de Los Angeles, territoire des studios Hollywoodiens, au nord de la Californie.
Reste à la cour de juger si le logiciel, baptisé StealDVD (vol de DVD) par le vice président éxecutif de la MPAA Greg Goeckner, détourne bel et bien les systèmes de protection. D'après son distributeur, la force de RealDVD serait justement qu'il conserve la protection CSS originale tout en ajoutant un DRM limitant la lecture de la copie à un nombre limité d'ordinateurs. Les majors quant à elles craignent que ce logiciel soit utilisé pour copier les DVD de ses proches ou des films loués.
Il y a quelques jours, Real regrettait que la MPAA s'attarde sur son cas alors que de nombreux logiciels de copie de DVD sont d'ores et déjà largement distribués sur la Toile. La MPAA se défend en précisant que les films des studios qu'elle représente sont désormais facilement accessibles depuis de nombreuses plateformes. Certes, mais avec DRM ? Les tribunaux devrait rendre une première décision dans les jours qui viennent.