Intel se pose de « sérieuses questions » au sujet de la restructuration d'AMD. L'éternel deuxième fabricant de processeurs mondial a récemment annoncé se séparer de ses usines de production, au profit d'une société créée pour l'occasion et baptisée temporairement The Foundry Company. Celle-ci est détenue à 55,6% par le fond d'investissement ATIC, basé à Abou Dabi (un des Émirats arabes unis) et à 8% par la Mubadala Development Company.
Le fondeur de Santa Clara et AMD ont en effet signé des accords sur leurs brevets respectifs, le premier s'inquiète quant au respect de sa propriété intellectuelle. « Nous n'en savons pas encore assez. Nous nous posons beaucoup de questions sur la manière dont l'accord est structuré, » a déclaré Chuck Mulloy, le porte parole d'Intel. « Nous devons nous assurer que nos droits sont respectés, » a-t-il ajouté.
Phil Hughes, porte parole d'AMD rassure : « Nous sommes absolument persuadés que la structure de cette transaction prend en compte nos accords, » a-t-il déclaré. « Restez assurés que nous comptons continuer à respecter la propriété intellectuelle d'Intel, tout comme nous espérons qu'ils respectent la notre, » concluait-il dans son e-mail.