Pour faire face à la crise, Oracle a indiqué racheter pour 8 milliards de dollars d'actions. Cette initiative, sans date d'expiration, n'est pas une surprise. Le mois dernier, Larry Ellison, CEO d'Oracle, a indiqué accélérer le programme de rachat en cas de baisse trop marquée du titre. Or, l'action Oracle a perdu 20% cette année pour s'établir à 18,16 dollars le 20 octobre 2008.
Sur les actions rachetées, il n'est plus question de répartir des dividendes. Par ailleurs, le bénéfice net par action peut augmenter. Revers : cette stratégie peut être perçue comme courtermiste et indisposer les marchés.
Oracle, spécialiste du progiciel et des bases de données, qui disposait d'environ 13 milliards de dollars en numéraire et titres négociables en août, entend influencer à la hausse les cours de bourse, comme Microsoft et HP qui usent également du rachat d'actions. De son côté, l'allemand SAP, rival d'Oracle dans le progiciel, a lancé début octobre un avertissement sur ses résultats du troisième trimestre 2008. La fête est finie ?