Par ce rachat, Fujitsu compte accroître ses ventes mondiales d'ordinateurs. Kuniaki Nozoe, président de la société japonaise, se félicite « d'hériter d'une très solide base de clients et d'une capacité de recherche et développement ». Le groupe n'envisagerait pas de supprimer d'emplois. Siemens confirme pour sa part sa stratégie consistant à se recentrer sur les métiers de l'énergie, de l'électricité et de la santé en se séparant de ses filiales non stratégiques (comme la téléphonie sans-fil). Le groupe allemand compte dégager de cette opération un bénéfice comptable de 310 millions d'euros.
En dépit d'une offre convaincante, Fujitsu-Siemens Computers va devoir prendre des mesures pour reprendre la croissance (l'entreprise enregistrait récemment un chiffre d'affaire en baisse d'environ 5%) et dépasser les 5% de parts de marché.