La "Japan Fair Trade Commission", a accusé il y a deux semaines, le numéro un des Processeurs de pratiques anti-concurrentielles. La FTC a en effet annoncé que depuis 2002, Intel aurait offert des réductions à 5 grands fabricants de PC qui, en échange, se seraient engagés à ne pas acheter ou à limiter leurs achats de processeurs concurrents.
Intel avait alors annoncé pour sa défense que ces pratiques étaient justes et n'étaient pas hors la loi. La "Japan Fair Trade Commission" qui demande à Intel d'éliminer ces éléments anti-concurrentiels de ses contrats avait laissé 10 jours à Intel pour répondre à cet avertissement.
On apprend aujourd'hui que cette période de "reflexion" a été étendue. Intel dispose d'un sursis supplémentaire de deux semaines. La firme de Santa-Clara devra, le 1er avril prochain, soit accepter les nouvelles conditions imposées par la FTC, soit faire face à un nouveau procès.
Pour rappel, Intel est également sous la surveillance de la commission européenne qui a repris son enquète, lancée il y a trois ans, contre le numéro un mondial des processeurs (voir cette brève).