En 1999, Microsoft a été attaqué pour violation de brevets par la firme Eolas et l'université de Californie. Au centre des débats, un brevet portant sur une technologie qui permet d'intégrer des plug-ins dans les navigateurs Internet comme Internet Explorer de Microsoft. Le créateur de Windows a été condamné alors au mois d'août 2003 à verser pas moins de 521 millions de dollars.
Microsoft après avoir fait appel s'est félicité que le Patent and Trademark Office, organisme qui gère les brevets aux Etats-Unis, a rejeté la paternité d'Eolas sur le brevet concerné. Une décision qui devrait être prochainement confirmée. Le 3 mars dernier, une cour d'appel "a renversé le verdict" de première instance. Comme le Patent and Trademark Office, elle a estimé que le brevet défendu par Eolas n'était pas valide, conformément aux arguments avancés par Microsoft. Une nouvelle enquête et un nouvel épisode judiciaire devra déterminer prochainement si oui ou non la paternité de ces brevets revient à Eolas.
En effet selon Microsoft, les technologies en question auraient été développées par Pei-yuan Wei et ses collègues de O'Reilly and Associates.
En attendant, Microsoft qui voit le vent tourner à sa faveur cherche à se mettre à l'abri d'une mauvaise surprise de dernière minute. Ainsi, le numéro un du logiciel PC a demandé à la justice à ce que la somme réclamée par Eolas (521 millions de dollars pour Eolas seulement et 565 millions de dollars si on inclut la somme réclamée par l'université de Californie) soit revue à la baisse. Microsoft précise que les brevets d'Eolas ne sont valables qu'aux Etats-Unis et que l'amende doit donc être calculée sur la base des logiciels Microsoft vendus outre-atlantique seulement.