Intel a annoncé officiellement aujourd'hui qu'il allait se plier aux demandes des autorités japonaises. La "Japan Fair Trade Commission" a accusé le numéro un des Processeurs de pratiques anti-concurrentielles. Depuis 2002, Intel aurait en effet offert des réductions à 5 grands fabricants de PC qui, en échange, se seraient engagés à ne pas acheter ou à limiter leurs achats de processeurs concurrents (principalement des processeurs AMD et Transmeta).
Malgré cela, Intel conteste l'accusation et ajoute que ces promotions sont avantageuses pour les acquéreurs de PC. Le géant du microprocesseur joue toutefois la carte de la sûreté en se pliant à ces exigences. Cela va éviter à la société de s'embarquer dans une procédure judiciaire qui pourrait durer de nombreuses années.
La FTC précise que certains fabricants étaient dans l'obligation de n'acheter que des processeurs Intel. Alors que d'autres devaient limiter les achats de processeurs concurrents afin que cela ne représente pas plus de 10% de leurs achats cumulés. AMD précise que ces méthodes ont conduit à faire passer sa part de marché au Japon de 24% en 2002 à 11% en 2003. La "Japan Fair Trade Commission" demande à Intel d'éliminer ces éléments anti-concurrentiels de ses contrats.
Intel est également sous la surveillance de la commission européenne qui a repris son enquète, lancée il y a trois ans, contre le numéro un mondial des processeurs.