Développement durable: Les simulations d'IBM devraient servir à EDF

Matthieu Dailly
Publié le 21 novembre 2008 à 15h15
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Big Blue poursuit dans le « big green ». Le géant américain de l'informatique IBM aurait conclu un accord avec l'un des principaux fournisseurs mondiaux d'électricité nucléaire EDF (58 réacteurs). L'objectif est de « favoriser le développement durable de l'énergie ».

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EDF et IBM vont conjointement développer des simulations numériques visant à modéliser des processus complexes décisifs pour les activités d'EDF. Un partenariat qui doit permettre à IBM d'augmenter les capacités de ses systèmes, de ses logiciels et de ses applications liés à la génération d'énergie, aux réseaux de distribution intelligents et aux solutions de gestion de l'eau. Ce contrat montre qu'EDF reprend confiance en IBM après la malheureuse affaire autour d'Optimia Cible dans les années 2000. EDF a d'ailleurs récemment acquis l'un des supercalculateurs les plus puissants au monde, IBM Blue Gene P.

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Cette annonce intervient quelques jours après que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ai conclut à une « carence dans l'application des règles sur la maîtrise des risques d'explosion des canalisations de transport de fluides explosifs (hydrogène) » à la centrale de Cruas-Meysse (Ardèche), « ce qui pourrait mener à la dispersion de matières radioactives dans l'installation voire dans l'environnement ». D'autres inspections dans les centrales du Blayais (Gironde), de Civaux (Vienne) et de Golfech (Tarn-et-Garonne) ont, par ailleurs, montré qu'EDF devait « mettre en oeuvre un plan d'actions plus général sur ce sujet ».

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D'ailleurs un autre type de simulation à été expérimenté jeudi 20 novembre à la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), entrée en service en 1977. Celle-ci visait à « tester le dispositif d'alerte et d'organisation de crise déployé dans l'hypothèse d'un accident nucléaire », écrit l'AFP. L'âge moyen des réacteurs EDF est de 22 ans, leur durée devant être prolongée de dix ans, en moyenne.

Reste qu'avec l'étendue de son parc et le réacteur EPR, décrit comme « le plus sûr du monde » en cas de fusion du coeur ou d'attaque terroriste, la France se positionne comme l'un des leaders du secteur et parvient à maintenir un certain seuil d'indépendance énergétique et un relatif respect de l'environnement. IBM l'a bien compris.

MAJ: Le 24 novembre 2008, Capgemini a fait part de ses craintes concernant la sécurité d'approvisionnement énergétique de l'Europe.
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