Certains fournisseurs d'accès non précisés transmettront ainsi aux internautes américains soupçonnés de partager des contenus illégalement un premier courrier d'avertissement, suivi d'un second, éventuellement d'un troisième et/ou d'un ralentissement du service, auquel succédera enfin une coupure pure et simple de l'accès en cas de récidive. La RIAA se contentera de désigner aux fournisseurs d'accès les pirates sans se soucier de leur identité, mais elle se réservera le droit de continuer les poursuites judiciaires auprès des gros (vilains) pirates.
Jusqu'à présent la RIAA n'y allait pas de main morte (ahem) face au phénomène du piratage, allant jusqu'à mettre en demeure des personnes décédées ou des adolescents en réveillant la polémique faute de preuves tangibles. Près de 35 000 plaintes auraient ainsi été déposées depuis 2003.
La RIAA continue de se morfondre sur le lent mais constant déclin des ventes de disques physiques, sans proposer de solution alternative comme décourager l'usage des verrous numériques (DRM) en ligne. Eric Garland, président de la société de conseil anti-piratage BigChampagne est pourtant convaincu que « la carotte est bien plus importante que le bâton ».