Six semaines après l'annonce d'un plan visant la suppression de 8000 à 16.000 postes à travers le monde chez Sony, la tension monte entre l'entrepreneur anglo-américain Howard Stringer, Pdg du groupe électronique japonais, et les dirigeants historiques de la firme.
D'après le Financial Times, ce plan destiné à limiter les coûts (une économie de 100 milliards de yens ou 860 millions d'euros par an) devrait faire l'objet de précisions officielles (activités et zones concernées) le 21 ou le 22 janvier 2009. Les salariés de Sony restent dans l'expectative.
Lors du CES (Consumer Electronics Show) à Las Vegas, Stringer a déclaré vouloir s'appuyer davantage sur l'activité liée aux logiciels intégrés aux terminaux Sony. Selon la rumeur, le manager serait prêt à se séparer d'une partie de ses collègues japonais. Ces derniers penseraient, trop facilement, « disposer d'un job pour la vie », et freineraient la dynamique du groupe.
A noter : Sony a d'ores et déjà annoncé la fermeture d'usines aux Etats-Unis et en France.