Rien ne va plus pour Thomson, ancien géant français de l'électronique désormais repositionné en équipementier audiovisuel. Le groupe vient de publier un chiffre d'affaires trimestriel consolidé faisant état d'une nouvelle baisse de 8,2% de son chiffre d'affaires à 1,46 milliards d'euros. La dette brute s'établit elle à 2,9 milliards d'euros.
Plutôt schizophrène, Thomson explique dans un communiqué qu'il entend se « recentrer sur les services aux créateurs de contenu », qu'il « étudie avec ses principaux créanciers et des investisseurs potentiels des solutions d'amélioration de son bilan » mais que ses premières cessions d'activité.... « ne s'inscrivent pas dans cette orientation » !
« Le renforcement de notre bilan constitue le préalable à la mise en œuvre de cette orientation stratégique.» explique frederic-rose, Directeur Général de Thomson.
Une orientation, visiblement avant tout motivée par des motifs financiers, qui ne rassure visiblement pas les marchés. En fin de matinée, le cours de l'action Thomson perdait plus de 20% à la bourse de Paris. En 5 ans, le cours de cette société a fondu de plus de 93%.