A l'heure où Nortel, placé sous la protection de la loi contre les faillites, tente de faire face à ses créanciers, l'équipementier réseau annonce de nouvelles coupes sombres. 3200 emplois supplémentaires vont être supprimés, soit 10% de son effectif total. Ces licenciements viennent s'ajouter aux 1800 suppressions de postes annoncées par la multinationale d'origine canadienne, il y a deux mois.
A propos des nouvelles suppressions, Mike Zafirovski, président de Nortel, a déclaré mercredi dans un communiqué : « des décisions difficiles ont été prises pour restructurer l'entreprise (...) Il n'y a rien de plus difficile que de prévenir les employés, et Nortel est très conscient de la charge financière qui pèse sur les employés concernés et leurs familles. »
Conscient, peut-être. Quoi qu'il en soit, aucun des nouveaux licenciés ne recevra d'indemnités, Nortel, concurrent du français Alcatel-Lucent et de l'américain Cisco, ayant suspendu le processus lors de son dépôt de bilan au Canada et aux Etats-Unis, le mois dernier.