Spécialiste du semiconducteur chez IBM, Carl Andersson estime ainsi qu'à l'instar des industries de l'aviation, de l'automobile et du train, le semiconducteur est arrivé à un stade de maturation : « Les progrès exponentiels arrivent toujours à un terme, » a-t-il affirmé lors d'un salon sur la physique.
Il considère que les usages courants ne nécessitent pas les dernières innovations et que seul certains secteurs nécessiteront désormais le rythme de la loi de Moore. Des technologies comme les interconnexions optiques ou les puces tridimensionnelles permettront ainsi d'assurer quelques années encore une progression exponentielle. Mais les couts exorbitants des recherches et des mises à niveau des usines, à hauteur de milliards de dollars, sont aussi devenus des freins à l'innovation.
À court terme les technologies de calcul massivement parallèle présenteraient d'après lui un meilleur potentiel d'augmentation de puissance que la course au nombre de transistors. Les dernières cartes graphiques (GPU) et les futures accelerated processing units (APU) comme Larrabee d'Intel ou Llano d'AMD vont ainsi dans cette direction.