Google n'envisagerait plus d'acquérir le New York Times, référence d'une presse américaine à la recherche d'un second souffle. Après avoir « sérieusement étudié le dossier » à la demande de l'entreprenaute Scott Galloway, membre du conseil d'administration du NYT, Larry Page, co-fondateur et président produits du moteur de recherche, n'aurait pas donné suite, rapporte le magazine Fortune. On se souvient que les récentes tentatives de Google dans la publicité presse et radio ont échoué. Chat échaudé craint l'eau froide ?
Un autre investisseur potentiel, le producteur David Geffen, aurait proposé sans succès d'acheter la participation de 19,94% dans le Times au fonds Harbinger Capital Partners. Quant à la famille Ochs Sulzberger, propriétaire du New York Times depuis 1896, elle entend maintenir à flot son empire, The New York Times Company, ne veut pas vendre le NYT mais céder d'autres actifs du groupe.
Le New York Times, comme une majorité de titres de la presse, voit ses recettes publicitaires chuter, parvient difficilement à réduire ses coûts de fonctionnement 'papier' et peine à trouver le modèle gagnant sur internet. Confronté aux mêmes types de difficultés, le Wall Street Journal, désormais propriété de News Corp, envisage le micro-paiement en ligne d'articles à la demande.