À peine a-t-il livré le premier processeur Lynnfield, nouvelle déclinaison de l'architecture Nehalem, qu'Intel remet le couvert en démarrant la production de l'architecture Westmere, première à avoir recours à la nouvelle ligne de production en 32 nm. Conformément au rythme d'innovation pendulaire, cette nouvelle architecture marque notamment le passage du 45 nm au 32 nm.
En réduisant non seulement la finesse de gravure mais aussi l'espace qui sépare deux transistors, ce nouveau procédé de gravure ouvre surtout de nouveaux horizons. Les processeurs au nom de code Clarkdale et Arrandale, destinés respectivement aux ordinateurs de bureaux et aux portables, intègrent ainsi un GPU en plus d'un CPU double cœur. À l'instar de l'architecture basse consommation Pine Trail, on passe donc d'une solution à trois puces, comprenant processeur, northbridge et southbridge, à une solution à deux puces composée d'un processeur et d'un southbridge.
Ce schéma à deux puces qui tend à se généraliser apporte fort logiquement un gain de place, mais aussi une consommation et une dissipation thermique en nette baisse tout en autorisant, en l'occurrence, un overclocking indécent. Avec un processeur au nom de code Clarkdale, destiné à être commercialisé en entrée de gamme sous l'appellation Core i3, les premiers tests révèlent effectivement des performances en hausse de 10% par rapport à un Core 2 Duo cadencé à la même fréquence malgré une consommation nettement inférieure, tandis qu'une puce initialement cadencée à 3,06 GHz reste stable à 5,10 GHz avec un simple refroidissement par air.
Les premiers Core i3 sont attendus à la fin de l'année 2009 pour un prix avoisinant les 150 dollars.