Pour rappel, il y a quelques semaines Skype et Intel annonçaient en grande pompe un nouvel accord. Le communiqué précisait que suite à cette nouvelle collaboration, le logiciel Skype était désormais capable de gérer des conférences avec un maximum de 10 participants, seulement et uniquement sur des machines dotées de processeurs Intel dual-core (voir la brève Skype et Intel ensemble pour le dual-core).
AMD n'a visiblement pas digéré la pilule... Aujourd'hui, la firme cite Skype dans son dossier judiciaire et précise : « il n'y a pas de raison technologique de limiter les conférences avec 10 participants aux seules machines dotées de processeurs Intel. Les machines dotées de processeurs AMD sont tout à fait capables de prendre en charge cela ».
Lors d'une présentation, Skype avait affirmé que seuls les processeurs Intel dual-core offraient un niveau de performance suffisant pour gérer des conférences avec 10 participants. Des propos qui n'ont pas été confirmés par un représentant de Skype qui a fait savoir dernièrement que « les conférences avec 10 participants seraient limitées, dans un premier temps, aux seuls utilisateurs de machines avec processeurs Intel dual-core (Pentium D, Pentium Extreme Edition, Core Duo ...) suite à cet accord exclusif. Ensuite (aucune période n'a été précisée), cette prise en charge sera étendue aux autres processeurs ». Dès lors, AMD considère qu'Intel use une nouvelle fois de méthodes déloyales pour enrayer la concurrence et renforcer sa position monopolistique.