E-400 : « le reflex compact » d'Olympus

Anne Baudry
Publié le 18 septembre 2006 à 09h45
De plus en plus d'utilisateurs abandonnent les compacts et les bridges pour se tourner vers un reflex numérique. Ces appareils qui ont été longtemps réservés aux pros se démocratisent donc. En effet, moins de 1 000 euros pour un boîtier et un objectif polyvalent, c'est un budget que beaucoup peuvent débloquer. Toutefois, on ne met pas un appareil aussi avancé entre les mains d'un débutant sans quelques « précautions ». Ces précautions consistent principalement à proposer des modes (portrait, paysage...) qui limitent l'accès aux réglages, et à réduire les dimensions de l'appareil pour le rendre moins impressionnant.

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130 x 91 x 53 mm pour 380 grammes sans batterie


Avec son E-400, Olympus s'inscrit tout à fait dans la tendance, cet appareil étant même annoncé comme « le plus petit et le plus léger des boîtiers reflex ». Olympus propose dans le même temps deux nouveaux objectifs « d'un format raccourci et d'un poids allégé », que l'on retrouve dans l'offre double kit qui accompagne ce reflex. Le E-400 fait également le plein de modes scène, en en proposant 31 qui vont de « macro », à « scène de nuit » en passant par un mode « sous-marin ». Si ce dernier est possible, c'est parce qu'Olympus propose en accessoire un caisson étanche qui permet d'emporter le E-400 jusqu'à 40 mètres sous l'eau. C'est l'un des rares (seuls ?) constructeurs à le faire.

Ces caractéristiques liées à son positionnement mises à part, voyons ce que ce E-400 a dans le ventre ! On retrouve sans surprise le dispositif anti-poussières cher à Olympus qui, au moyen d'un filtre à onde supersonique, protège le capteur du risque de dépôt de poussières. Ce reflex a la particularité d'enregistrer des images au ratio 4:3 au lieu du 3:2 adopté par la plupart des appareils de sa catégorie. Cette particularité est la conséquence du choix d'Olympus qui a préféré, aux débuts du numérique, construire des optiques spécifiques plutôt qu'adapter les optiques issues de l'argentique à ses nouveaux appareils. Olympus a été suivi dans sa démarche par d'autres membres (ceux du Consortium Four Thirds) parmi lesquels Panasonic. Tous les appareils de ces constructeurs partagent la même monture, ce qui signifie en pratique qu'ils peuvent échanger leurs optiques. Ainsi, les deux nouvelles optiques que vient d'annoncer Olympus - les EZ 14-42mm f/3,5-f/5,6 et EZ 40-150 mm f/4,0-f/5,6 - pourront par exemple être montées sur le Lumix DMC-L1 de Panasonic (voir cette brève et cet article). On retient enfin que le E-400 est également équipé d'un capteur de dix millions de pixels, caractéristique qu'il partage avec les Sony Alpha 100 (voir cette brève), Canon Eos 400D (voir cette brève), Nikon D80 (voir cette brève) et Pentax K10D (voir cette brève).

Voici ses principales spécifications :
  • Capteur : CCD de 17,3 x 13 mm de 10 millions de pixels / ratio 4:3
  • Écran : LCD de 2,5" de 215 000 pixels
  • Viseur : 0,92 x / couverture 95%
  • Sensibilité : de 100 à 1 600 Iso
  • Flash : nombre guide 10
  • Vitesse d'obturation : de 30 à 1/4 000 secondes
  • Support d'enregistrement : Compact Flash et xD-Picture

Le E-400 sera disponible en novembre et proposé :
  • En kit avec les EZ 14-42mm f/3,5-f/5,6 et EZ 40-150 mm f/4,0-f/5,6 plus la batterie PS-BLS1 et le chargeur à 1 099 euros.
  • Boîtier nu avec la batterie PS-BLS1 et le chargeur à 899 euros.
Anne Baudry
Par Anne Baudry

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