Cette dernière a déclaré cette semaine avoir été approchée par des représentants de l'ambassade américaine à Bruxelles qui lui auraient demandé de faire preuve de clémence envers Microsoft dans l'affaire ayant finalement valu à la firme de Redmond une amende de 280,5 millions d'euros. « Nous pouvons confirmer qu'elle a subi des pressions et qu'elle n'a pas apprécié », a indiqué un porte-parole de Neelie Kroes à ZDNet UK.
« La nationalité ou la taille d'une entreprise n'ont aucune importance à mes yeux. Ce qui m'intéresse est de savoir si elle se conforme aux règles. Microsoft n'est pas au dessus des lois », a déclaré Neelie Kroes au quotidien hollandais Financieele Dagblad.
Pour l'instant, Microsoft s'est abstenu de commenter ces allégations, initialement retranscrites par le quotidien hollandais. L'éditeur persiste à affirmer qu'il fait de son mieux pour se conformer aux recommandations de la Commission européenne et déplore la confusion dont fait preuve cette dernière. Certaines sources indiquent que Microsoft serait étranger aux pressions exercées par le gouvernement américain, qui pourrait donc avoir agi de son propre chef.