SAS lutte contre le blanchiment d'argent avec "Anti-Money Laundering"

La filiale française de SAS, le spécialiste de l'édition de logiciels d'informatique décisionnelle, a signalé mercredi avoir lancé SAS Anti-Money Laundering.

Cette solution du domaine de l'intelligence économique a été conçue pour aider les institutions financières, et départements financiers des entreprises, à identifier et à lutter contre des transactions illégales, parfois destinées à blanchir de l'argent "salle".

Face à de nouvelles formes de lutte contre la "délinquance financière", en particulier contre les réseaux mafieux et terroristes, une législation stricte a été mise en place aux Etats-Unis - les attentats du 11 septembre 2001 ont marqué les esprits -, et l'Union européenne participe activement aux débats sur la question.

Le GAFI, groupe intergouvernemental d'action financière sur le blanchiment de capitaux a, pour sa part, émis une liste de quarante recommandations. Depuis, les banques, compagnies d'assurance et institutions financières participent à cette initiative en respectant des obligations minimales "de vigilance".

Avec SAS Anti-Money Laundering, l'éditeur propose à ces structures une solution d'intelligence financière qui intègre : un outil de suivi et de reporting, un système de création d'alertes à partir de modèles statistiques, un système de gestion des alertes en back office.

Grâce à Anti-Money Laundering, les établissements financiers sont censés avoir les moyens "d'identifier, d'analyser et de suivre les transactions suspectes."

Forte de son expérience dans les secteurs de la banque et de la finance, SAS a mis sur le marché, en plus de Anti-Money Laundering, des solutions en phase avec l'actualité, dont "Risk Management", pour la prise en charge des exigences de la norme Bâle II, et "Fraud Detection" pour la détection de la fraude sur les paiements en ligne, les achats par carte de crédit, etc.