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Les comportements étranges et imprévisibles d’Elon Musk seraient-ils dus à un usage régulier de drogues en tout genre ? La possibilité inquiète beaucoup de monde autour de l’homme d’affaires.

LSD, cocaïne, MDMA, kétamine… Elon Musk serait-il un peu trop porté sur les drogues pour le bien-être de ses entreprises ? Un long article du Wall Street Journal raconte comment de nombreuses personnes dans l’entourage de l’homme d’affaires s’inquiètent des passe-temps psychotropes un peu trop fréquents de Musk. Des habitudes qui expliqueraient certains de ses comportements imprévisibles selon des proches.

La collaboration de Space X avec la Nasa en jeu

La diversité des substances listée par le Wall Street Journal va bien au-delà du joint que Musk a fumé au su de tout le monde lors du podcast de Joe Rogan. Si certains de ses produits peuvent être consommés en toute légalité aux États-Unis (de nombreux états ont légalisé l’usage de cannabis récréatif ou la prise de kétamine dans le cadre médical), l’usage qu’en ferait Elon Musk serait contraire aux règles imposées par le gouvernement fédéral pour ses partenaires commerciaux.

Le Drug-Free Workplace Act de 1990 requiert en effet que tout bénéficiaire de subventions fédérales mette en place « un programme de sensibilisation à la lutte contre la drogue » et bannisse « la fabrication, la distribution, la détention ou l’utilisation d’une substance réglementée » sur le lieu de travail. Space X, désormais partenaire de la NASA pour certaines de ses missions, tombe justement sous le coup de cette réglementation, d’où l’inquiétude de plusieurs responsables au sein et en dehors de l’entreprise.

Le Wall Street Journal explique que, Linda Johnson Rice, une ancienne responsable de Tesla a quitté le comité de direction à cause de la consommation de drogues de Musk et des comportements imprévisibles qui en découlait. En 2017, un discours de Musk devant les employés de Space X avait été décrit comme « désordonné », « délirant » et « gênant », tout comme le célèbre tweet annonçant la sortie de Tesla du marché boursier à 420 $ l’action (420 étant une référence à la consommation de cannabis aux États-Unis).

Musk, trop puissant pour être inquiété ?

Contacté à ce sujet, un des avocats de Musk a assuré que l’homme d’affaires était soumis à « des dépistages surpris réguliers et n’en a jamais échoué un seul ». Dans la biographie de Walter Isaacson, Musk explique même « ne vraiment pas aimer la consommation de drogues illégales », même s’il a avoué microdoser de la kétamine pour lutter contre la dépression (avec l’assentiment de son médecin).

Le célèbre joint fumé par Musk en 2018 avait déjà fait tiquer la NASA qui avait tapé sur les doigts de Musk à l’époque. Cela dit, comme le précisait un récent article du New Yorker, depuis 6 ans Elon Musk n’a fait que gagner en influence et en responsabilités partout dans le monde, au point d’exercer un pouvoir énorme sur le conflit en Ukraine, in Israël et sur l’état américain. Drogues ou pas, le comportement imprévisible de Musk pose désormais des problèmes qui vont bien au-delà des polémiques et trolls sur Twitter/X.