Comme souvent lorsqu'il est question de piratage IPTV, les accusations fusent et chaque camp se renvoie la balle ! Et c'est le cas de le dire puisque qu'aujourd'hui, c'est au tour de LaLiga d'en rajouter une couche en accusant de nouveaux des géants du web d'être des "facilitateurs" pour les pirates.

Le piratage IPTV du football n'a pas fini de faire parler de lui © Shutterstock / Fotosr52
Le piratage IPTV du football n'a pas fini de faire parler de lui © Shutterstock / Fotosr52

LaLiga, l'organisme qui gère le football professionnel en Espagne, a récemment soumis un rapport au Bureau du Représentant au Commerce des États-Unis (USTR). Il accuse plusieurs géants du web de jouer un rôle clé dans la prolifération des services pirates.

Proton VPNProton VPN
9.7/10
Proton, un VPN engagé pour votre vie privée

Proton VPN est l'un des fournisseurs VPN qui a le plus évolué au cours des derniers mois. Affichant l'une des plus belles interfaces du marché, Proton VPN intègre désormais un accélérateur de VPN qui augmente jusqu'à 400 % les vitesses de connexion.

Offre partenaire

Un partout, balle au centre !

Le visionnage de contenus piratés fait toujours couler autant d'encre. Parmi les secteurs particulièrement touchés, l'industrie du football fait pression dans de nombreux pays pour protéger son précieux. On le constate régulièrement en France avec DAZN, ou encore en Italie avec le Piracy Shield, un outil censé éradiquer le piratage en ligne.

Comble du hasard, des entreprises comme Google, Cloudflare et X.com, qui ont récemment élevé leurs voix contre le bouclier italien, sont désormais pointés du doigt, par LaLiga, car ils faciliteraient la tâche aux pirates et, in fine, rendraient plus complexes les mesures voulues par les ayants droits.

Voici les principaux points de critiques formulés par LaLiga dans son rapport :

  • Cloudflare compliquerait l’identification des hébergements de sites pirates en offrant des services d’anonymisation et de CDN — Content Delivery Network.
  • Google est critiqué pour le référencement de sites et applications pirates dans Google Search et Google Play. LaLiga demande à Google de supprimer à l’échelle mondiale les sites ayant reçu un grand nombre de demandes de retrait pour atteinte aux droits d’auteur.
  • X (ex-Twitter) est accusé de ne pas agir assez vite sur les signalements de contenus illégaux.

La meilleure défense… c'est l'attaque

Ce n'est pas la première fois que des ayants droit dénoncent l'inaction perçue des grandes entreprises technologiques dans la lutte contre le piratage. Toutefois, LaLiga va encore plus loin : elle demande l’ajout du Royaume-Uni et de l’Allemagne à la Priority Watch List de l’USTR. Cette liste regroupe habituellement des États où la protection de la propriété intellectuelle est jugée insuffisante, comme la Chine ou la Russie. LaLiga justifie cette demande par la présence de services pirates liés à ces pays, une accusation inédite qui ne manquera pas de faire réagir.

Reste à voir si ces recommandations seront suivies d’effets. Une chose est sûre : la bataille entre les ayants droit et les géants du numérique est loin d’être terminée.

Source : TorrentFreak