Basée aux Etats-Unis, à San Francisco, l'organisation Creative Commons a clarifié les termes de ses licences dans leur version 3.0, afin de répondre aux attentes du projet Debian, éditeur d'une distribution GNU/Linux appréciée des développeurs de logiciels libres, et de la prestigieuse université Massachusetts Institute of Technology (MIT). Parallèlement, l'organisation à but non lucratif a séparé sa licence générique (« unported licence ») de la licence US. Creative Commons a également souhaité harmoniser le traitement des droits moraux et des royalties, et, enfin, rendre compatible sa licence 'CC-BY-SA' avec d'autres licences alternatives.
« Dans le cadre de nos discussions avec Debian, il a été question de permettre la réalisation de travaux couverts par une licence CC sous DRM (dispositif de gestion de droits numériques) sous certaines conditions [...] Finalement, cet aspect n'a pas été intégré à la version 3.0 finale des licences CC », a indiqué Mia Garlick, juriste au sein de l'organisation Creative Commons, dans un billet daté du 23 février 2007.