Après les Etats-Unis, l'Europe : Google cherche à former un réseau de « lobbyists » dans les principales capitales européennes pour faire entendre sa voix dans le débat houleux sur la gouvernance d'Internet, du droit d'auteur à la confidentialité, a indiqué le Finantial Times dans son édition du 20 mars 2007.
Le quotidien britannique précise que le moteur de recherche et spécialiste des liens sponsorisés d'origine américaine concentre ses efforts sur 10 capitales avec l'ambition de promouvoir « l'expansion d'un Internet libre et ouvert ». Le groupe de pression formé par Google travaillera plus particulièrement sur « le respect des données privées, la liberté d'expression, le copyright, la concurrence, la sécurité, la régulation des contenus en ligne, la publicité et les technologies ». Interrogée par le journal, Rachel Whetstone, responsable de la communication de Google en Europe, a souligné que cette initiative n'est pas une réaction aux critiques (le côté girouette de Google en Chine), mais la concrétisation de l'influence croissante de la multinationale Internet.