Des liens vers les sites Internet de la presse belge francophone et germanophone sont à nouveau proposés sur Google après plusieurs mois d'un conflit portant sur le copyright. Cependant, conformément à une décision de justice, les extraits d'articles n'apparaissent toujours pas sur le portail d'actualités de Google.
Comment en est-on arrivé là ? En septembre 2006, à la suite d'une plainte déposée par Copiepresse, Le Soir et La Libre Belgique, Google a été condamné. Le tribunal de Bruxelles a imposé au moteur de cesser de référencer les articles concernés 'sans autorisation', au risque d'une lourde astreinte quotidienne. Plutôt que de négocier un accord relatif à la protection des droits d'auteur, Google Belgique a choisi de ne plus indexer les contenus incriminés, d'une part, de déposer un recours, d'autre part. Or, la décision rendue le 13 février 2007 par la présidente du tribunal de première instance a confirmé le jugement de la première juge et donné raison à Copiepresse. Depuis Google et Copiepresse (société de gestion des droits des éditeurs de presse quotidienne francophone et germanophone belge) ont relancé le dialogue et trouvé un terrain d'entente. Cependant, le contentieux n'est pas entièrement résolu.
« Les internautes intéressés par l'information en Belgique et utilisateurs du moteur de recherche auront remarqué la reprise, ce jour (3 mai 2007), du référencement des sites des éditeurs de presse quotidienne belge francophone et germanophone, membres de Copiepresse (...) Ces sites apparaîtront désormais sans la fonction 'cache' dans les résultats de recherche de Google », a souligné l'organisation dans un communiqué. Avant de préciser : « Les éditeurs de presse quotidienne belge et Google Inc. entendent, par ailleurs, mettre à profit une accalmie judiciaire afin de poursuivre leurs efforts en vue d'identifier des pistes concrètes de collaboration à long terme ».