Trois reporters de dont les communications avaient été surveillées par le groupe informatique HP, vont déposer plainte, a indiqué le New York Times dans son édition du 7 mai 2007.
Dawn Kawamoto, Stephen Shank-Land et Tom Krazit, journalistes du groupe média en ligne basé à San Francisco, Californie, ont pris Kevin Boyle comme avocat. Interrogé par le quotidien américain, Boyle a indiqué que ses clients entendent obtenir la reconnaissance d'un délit perpétré par le premier constructeur mondial de PC. Les dommages et intérêts seraient secondaires.
Début 2006, Patricia Dunn, alors présidente du conseil d'administration du groupe HP, avait chargé une agence de détectives d'obtenir des informations sensibles sur ses collègues et d'identifier l'auteur d'alertes à l'attention de la presse. D'après l'enquête officielle, un relevé précis des communications effectuées par les membres du conseil a été obtenu par la direction de Hewlett-Packard. De plus, des pressions ont été exercées par l'exécutif d'HP sur des journalistes de CNET, du Wall Street Journal et du New York Times.
Dans ce contexte, le groupe HP a été dans l'obligation d'informer la Commission américaine en charge des opérations de bourse (SEC). Depuis, Patricia Dunn a démissionné de son poste de chairwoman, alors que Mark Hurd a conservé son poste de CEO.