IBM s'engage à consacrer un milliard de dollars au développement de technologies et de services qui lui permettront de réduire la consommation énergétique des centres d'hébergement. D'après le New York Times, Big Blue envisagerait de doubler d'ici 2010 la capacité de calcul de son parc de serveurs à travers le monde sans augmenter le coût énergétique de l'ensemble. Pour parvenir à réduire significativement la consommation de ses machines, IBM étudie de nouveaux dispositifs de refroidissement ainsi que l'utilisation de dispositifs de virtualisation qui permettront de simuler le travail de plusieurs serveurs sur une seule unité.
On compterait aujourd'hui plus de trente millions de data centers à travers le monde, soit six fois plus qu'il y a dix ans, une prolifération à laquelle l'explosion d'Internet et du Web ne serait évidemment pas étrangère. La consommation d'énergie constitue désormais l'une des principales priorités des géants de l'univers des technologies de l'information qui craignent peut-être qu'un jour, les ressources nécessaires à l'alimentation de leurs millions de machines ne viennent à manquer.
Une étude conduite par Forrester Research auprès de 124 grands groupes IT aux Etats-Unis et en Europe révélait récemment que tous se disent concernés par l'augmentation de leurs dépenses énergétiques mais que seul un quart d'entre eux a mis en place un programme destiné à optimiser cette consommation.
Une trentaine des grands noms du secteur, parmi lesquels IBM, AMD, Sun, , HP ou, plus récemment, Intel a récemment choisi de se regrouper au sein d'une organisation à but non lucratif, le Green Grid, avec comme objectif l'élaboration de technologies et de guides de bonne conduite qui permettront à tous de réduire les dépenses associées à l'univers des nouvelles technologies.