Tout comme le français LVMH, qui avait d'ailleurs fait condamner Google en février 2005, une société américaine baptisée American Blind & wallpaper Factory (ABWF) reproche à Google d'utiliser les mots "blind" (un store) et "wallpaper" (papier peint), deux mots courant en anglais mais qui auraient été déposés comme des marques.
"Les faits suggèrent que Google a utilisé la marque ABWF avec l'intention de maximiser ses propres profits, et ABWF a par ailleurs accumulé suffisamment de preuves tendant à montrer que les internautes ont pu être induits en erreur" a estimé le juge Jeremy Fogel, rapporté par l'AFP, pour initier ce procès qui devrait avoir lieu le 9 novembre devant un tribunal fédéral de San Jose en Californie.
Réelle violation d'une marque ou simple appât du gain de la part d'ABWF, ce sera donc à la justice américaine de trancher même si ce procès ne devrait pas, à l'inverse de ceux sur la fraude au clic, réellement remettre en cause le fonctionnement de la plate-forme publicitaire de Google.