Le directeur juridique de Google ne chôme pas. Tout en gérant les problèmes de droit d'auteur sur YouTube, sa plate-forme d'hébergement de fichiers vidéo, Google devra faire face en Novembre prochain à un procès pour contrefaçon de marque sur AdWords, sa plate-forme de gestion des liens sponsorisés, générant l'essentiel de ses revenus (11 milliards de dollars en 2006).
Tout comme le français LVMH, qui avait d'ailleurs fait condamner Google en février 2005, une société américaine baptisée American Blind & wallpaper Factory (ABWF) reproche à Google d'utiliser les mots "blind" (un store) et "wallpaper" (papier peint), deux mots courant en anglais mais qui auraient été déposés comme des marques.
"Les faits suggèrent que Google a utilisé la marque ABWF avec l'intention de maximiser ses propres profits, et ABWF a par ailleurs accumulé suffisamment de preuves tendant à montrer que les internautes ont pu être induits en erreur" a estimé le juge Jeremy Fogel, rapporté par l'AFP, pour initier ce procès qui devrait avoir lieu le 9 novembre devant un tribunal fédéral de San Jose en Californie.
Réelle violation d'une marque ou simple appât du gain de la part d'ABWF, ce sera donc à la justice américaine de trancher même si ce procès ne devrait pas, à l'inverse de ceux sur la fraude au clic, réellement remettre en cause le fonctionnement de la plate-forme publicitaire de Google.