NVIDIA risque de passer un été chaud, très chaud même. La firme est en effet sous la menace de 51 nouvelles plaintes civiles déposées aux Etats-Unis. La plupart de ces plaintes ont été déposées par des acheteurs (directs ou indirects) de produits NVIDIA regroupées en class-action (plaintes groupées).
Elles affirment, pour la plupart, que NVIDIA a mis en place des accords anti-concurrentiels et s'est entendu sur les prix avec son rival AMD/ATI. Les demandes ont été déposées dans le district nord de Californie. L'année dernière, AMD et NVIDIA ont été cités par le département de la justice américaine, lequel les soupçonnent d'avoir violé les lois de la libre concurrence (antitrust). L'affaire a éclaté après le rachat d'ATI par AMD, précisant que NVIDIA aurait coopéré d'une façon ou d'une autre avec AMD pour procéder à cette acquisition. Pour le moment, le département de la justice américaine n'a pas communiqué sur la moindre preuve. Le fait que AMD et NVIDIA soient restés des partenaires de longue date fait également débat depuis l'acquisition d'ATI par le fabricant de Processeurs.
De son côté Intel, actuellement en procès avec AMD qui l'accuse de pratique anti-concurrentielles, a demandé à ce que les documents liés au rachat d'ATI par AMD soient analysés de près. Les responsables d'AMD ont précisé que malgré le rachat d'ATI, ils allaient continuer de coopérer avec NVIDIA (sur le marché des processeurs / chipset notamment), tout en maintenant une concurrence sur le marché du chip graphique / chipset avec la marque ATI.