Le groupe informatique américain Hewlett-Packard négocierait le rachat du français , indique Capital.fr dans son édition du 26 juillet 2007. Conseillé par la banque d'affaires Morgan Stanley et le cabinet Freshfields, HP pourrait déposer début août une offre à 720 millions d'euros, ou 7,5 euros par action Bull, soit une prime de 40% par rapport au cours moyen.
Spécialiste des systèmes d'information, Bull a du mal à se développer malgré les plans de restructuration successifs. Son chiffre d'affaires 2006 affiche 1,14 milliard d'euros, en baisse de 2,3% par rapport à 2005. Si l'activité 'services' du groupe (conseil, intégration et infogérance) a progressé de 12,2% sur un an, les revenus 'produits' (serveurs, stockage, logiciels) ont reculé de 6,8%, ceux de la maintenance de 9,7%.
L'éventuel rachat de Bull par HP pourrait redonner le sourire aux actionnaires (notamment qui détient 10% du capital), mais inquiéter les 7.200 salariés du groupe. Une telle opération peut-elle se faire sans réaliser synergies et économies ? Le groupe Hewlett-Packard, lui-même, a engagé en 2005 un plan de restructuration d'envergure mondiale. Depuis, la société a recentré ses activités sur le software et l'optimisation d'actifs informatiques (rachats de Mercury Interactive et d'Opsware) pour mieux concurrencer et Sun sur ce créneau.