Après puis Microsoft, c'était ce matin au tour de Google France, une société comptant désormais plus de 150 collaborateurs, de faire sa rentrée médiatique devant un parterre de journalistes issus de la presse généraliste et économique
Officiellement, Google n'a pas changé : "Notre vocation est toujours d'organiser l'information du monde et de la rendre accessible et utile à tous" a indiqué en introduction Mats CARDUNER, Directeur Général de Google France.
Mais sur un web comptant près d'un milliard d'internautes, et bientôt deux grâce au boom de l'internet mobile, Google a néanmoins changé de dimension avec désormais pas moins de 80 "produits" dans la recherche, la communication ou la collaboration ainsi qu'une large palette d'outils publicitaires : adwords, adsense, adsense mobile, annonces locales, bannières graphiques ou désormais "gadget ads".
"Google est devenu une grosse régie publicitaire. Nous cherchons à donner des solutions pour nos clients : les annonceurs" a reconnu Mats Carduner, en évoquant notamment la puissance de son réseau publicitaire AdSense, découpé en pas moins de 500 thématiques et touchant plus de 20 millions d'internautes pour le seul marché français.
Fidèle à ses habitudes, Google ne donne toutefois aucun chiffre précis, se bornant à évoquer "plusieurs milliers" d'annonceurs ou de sites ayant adopté AdSense. Une régie qui entend donc masquer l'ampleur de son succès puisque selon de nombreuses estimations, Google France est désormais la première régie publicitaire de l'internet français, devant Orange, Yahoo ou Microsoft. Une régie disposant encore d'un gros potentiel de croissance dans le rich media avec DoubleClick, la vidéo avec Youtube et surtout le mobile, un environnement clairement qualifié de "nouvelle frontière" par Sebastien Badault, directeur de la stratégie commerciale de Google France.