Après avoir annoncé respecter les exigences de bruxelles, afin de garantir l'interopérabilité entre ses produits et ceux de la concurrence, Microsoft retire ses derniers recours et met un terme à une saga 'antitrust'.
Lundi, le numéro un mondial du logiciel a déclaré ne pas s'opposer à l'arrêt du tribunal de première instance européen rendu le 17 septembre dernier. Cet arrêt, rappelons-le, a confirmé la condamnation pour abus de position dominante prononcée en mars 2004 par la Commission européenne à l'encontre du groupe américain, condamnation assortie d'une amende de 497 millions d'euros.
Par ailleurs, Microsoft a indiqué mercredi renoncer à faire appel d'une nouvelle amende européenne de 280,5 millions d'euros prononcée en juillet 2006. Enfin, l'éditeur a choisi de ne pas s'opposer à une autre décision de Bruxelles lui ordonnant de fournir sous licence certaines données techniques sur une base open source.