Sans surprise, Oracle, spécialiste américain du progiciel et des bases de données, a rétiré son offre de rachat à 6,6 milliards de dollars sur BEA Systems. Ce dernier, éditeur de logiciels d'infrastructure, a récemment indiqué considérer une offre à la condition qu'elle soit fixée à 8,2 milliards de dollars, soit 21 dollars par action, au lieu des 17 dollars par action proposés par Oracle.
Considérant le montant demandé par BEA « beaucoup trop élevé », Oracle a rejeté la proposition. Par ailleurs, faute d'accord obtenu avec BEA avant le 28 octobre 2007, date butoire imposée par Oracle, l'éditeur de progiciels a choisi de retirer officiellement son offre initiale.
Néanmoins, il n'est pas dit qu'Oracle renonce au rachat de BEA, rachat qui lui permettrait d'élargir son champ d'action dans le middleware, un marché où s'activent d'autres puissants acteurs comme , Microsoft et (JBoss). D'après le Financial Times, Oracle pourrait renouveler son offre si les actionnaires, dont le milliardaire Carl Icahn, parviennent à convaincre le conseil d'administration de BEA du bien-fondé d'une vente.