Après avoir souligné l'importance de cette acquisition pour le marché, l'entrepreneur prévient : « la digestion de cette acquisition sur le plan commercial, technique et opérationnel prendra certainement un peu de temps, et ne garantit pas la capacité de Microsoft à réaliser une solution résolvant effectivement les besoins de recherche des grandes entreprises ».
Globalement, le président de Sinequa prêche pour sa paroisse : la spécialisation technique et fonctionnelle. Il indique : « Sinequa bénéficie d'une expérience certaine et d'une avance considérable dans le domaine du moteur intégrant des centaines d'applications différentes. Nous avons une marge de manoeuvre confortable pour poursuivre notre développement [...] Notre solution de recherche pour l'entreprise est bien en avance de celle de Microsoft en terme de pertinence, de scalabilité et de richesse fonctionnelle, et elle a dépassé depuis longtemps celle de FAST en terme de rapidité de mise en oeuvre et de coût global d'exploitation ».
En outre, Sinequa estime avoir les épaules assez larges pour « continuer à se mesurer aux géants du marché » et se réjouit de la disparition d'un concurrent. Mauvais calcul ? En 2007, sur le marché des logiciels décisionnels (BI), les généralistes ont volé la vedette aux spécialistes en les rachetant : l'américain Hyperion a été racheté par Oracle, le franco-américain Business Objects par , le canadien Cognos par . Le marché du « search » d'entreprise va-t-il connaître la même destinée ?