Les "accréditations carbone" ont le vent en poupe chez les aéroports

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 10 décembre 2019 à 16h24
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© Pixabay

De plus en plus d'aéroports intègrent le programme du Conseil international des aéroports (ACI), qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de ces derniers.

Dans le cadre de l'ACI Airport Exchange, qui avait lieu fin novembre à Abu Dhabi, le Conseil international des aéroports (ACI) a donné les chiffres de son programme Airport Carbon Accreditation, lancé en 2009, qui poursuit le but d'une neutralité progressive des émissions de carbone des plateformes aériennes.


288 aéroports ont adhéré au programme de l'ACI

L'ACI indique ainsi que le nombre d'aéroports engagés dans le programme a progressé de 16 % en 2019. Désormais, ils sont 274 dans le monde à avoir intégré le programme, 288 même, si l'on ajoute les 14 aéroports supplémentaires qui y ont adhéré depuis la fin de période observée, courant de mai 2018 à mai 2019.

Concernant le découpage géographique de ces aéroports, 147 sont situés en Europe, 53 en Asie-Pacifique, 47 en Amérique du Nord, 27 en Amérique latine et 14 en Afrique. En un an, ils sont parvenus à réduire leurs émissions de CO2 de 322 297 tonnes, ce qui représente une baisse significative de 4,9 %.


La certification des « accréditations carbone » fonctionne via quatre niveaux : le premier sacralise le bilan carbone (mapping), le second la gestion et la réduction des émissions de carbone (réduction), le troisième l'engagement au niveau des tiers et les mesures des émissions (optimisation), et le quatrième la compensation des émissions résiduelles (neutralité). Plus le niveau est élevé, puis l'aéroport est un modèle en matière de réduction de son empreinte carbone. Récemment, celui de Toulouse-Blagnac a reçu une certification de niveau 3, pour saluer « une réduction des émissions des activités du gestionnaire », expliquaient les dirigeants de l'aéroport.

Source : Air Cosmos
Alexandre Boero
Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic – Sensible à la cybersécurité, aux télécoms, à l'IA, à l'économie de la Tech, aux réseaux sociaux ou encore aux services en ligne. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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Commentaires (2)
jardinero

On aura du mal à me faire croire que la pollution des avions est inferieure à celle des voitures.
De même pour les cargos .

Larry

C’est pour ça qu’on parle ici des aéroports, et pas des compagnies aériennes ou des « transporteurs » :wink: Les aéroports ne sont pas responsables des appareils utilisés par Air France (par exemple).

En revanche, ils peuvent peut être prendre des décision ou nouer des partenariats, signer des chartes, ou que sais-je, avec les compagnies aériennes pour les inciter à utiliser des moyens de transports moins polluants (appareils plus récents, source du carburant plus « propre », …)

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